Vendre un bien pour en acheter un autre, comment procéder?

Vendre un bien pour en acheter un autre, comment procéder?

Dans notre dernier article (Tout l’Immobilier No 732, du 21 juillet 2014), nous avons constaté qu’il n’était pas si simple de changer d’objet immobilier lorsque l’on était propriétaire. Il faut tenir compte de plusieurs paramètres, à savoir: les fonds propres, la tenue des charges, sujet que nous avions traités il y a deux semaines, et le risque de «non-vente» du premier logement. C’est donc uniquement après avoir étudié minutieusement ces divers critères qu’un établissement prendra la décision d’effectuer la transaction.

Quel est donc le meilleur moyen pour effectuer ce passage au mieux? Vendre son bien, revenir en location quelques mois, puis racheter une fois la première opération bouclée? Bien sûr que non, cela ne ferait aucun sens. Donc tout ceci a fort heureusement déjà été prévu/anticipé par les établisse- ments financiers.

Il existe quatre possibilités:

1) Les acheteurs ont des réserves financières pour les fonds propres et d’excellents revenus: dans ce cas, l’établissement financier se sent en confiance. Les clients pourraient très bien assumer quelques mois la mévente du premier objet, ou même envisager une baisse importante du prix d’achat. Dans ce cas, le prêteur acceptera la transaction sans autre et suivra ses clients.

2) Le couple a des réserves financières, mais pas les revenus nécessaires pour assumer les deux objets: dans cette option, les clients sont toujours dans une position de force, car même s’ils venaient à ne pas à vendre leur appartement, ils pourraient très bien le mettre en location. Le loyer perçu permettrait de couvrir entièrement les charges afférentes à cette propriété..

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Locataires visés par des escrocs

Locataires visés par des escrocs

La rentrée scolaire et universitaire constitue traditionnellement une occasion en or pour les aigrefins. Le retour de vacances, l’approche du début des cours et parfois la nécessité de trouver d’urgence un studio près de son Université placent les étudiants, tout particulièrement, dans une situation exposée. Petit tour d’horizon des dernières méthodes des escrocs et de la façon de s’en protéger.

Le cadre général est connu: la crise du logement fait rage, notamment à Genève et à Lausanne, et l’on note une demande accrue de petits appartements. Un certain nombre de malveillants se sont organisés pour rentabiliser cette situation et profiter de la relative détresse de locataires en place ou de jeunes à la recherche d’un premier appartement.

1. Le faux compte bancaire

Une arnaque classique, dénon cée maintes fois par les organisations professionnelles de l’immobilier. Vous recevez un e-mail, ou parfois un courrier, à l’en-tête de votre régie, vous expliquant qu’«en raison d’une refonte de son système informatique», la Régie X vous prie de changer les coordonnées du compte sur lequel vous versez votre loyer. Un numéro de compte est fourni, parfois même des bulletins de versement en bonne et due forme…

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Un locataire peut-il renoncer au bail avant la prise de possession des locaux?

Un locataire peut-il renoncer au bail avant la prise de possession des locaux?

Je suis propriétaire d’un appartement de 3 pièces à Genève. J’ai signé un contrat de bail avec une personne qui était très intéressée par mon appartement. Le bail a débuté le 1er juillet 2016. La veille de l’état des lieux d’entrée, mon locataire m’a informé oralement qu’il mettait un terme au contrat de bail signé. Il a affirmé que dans la mesure où il n’avait pas pris possession de l’appartement, une résiliation n’était pas nécessaire. Est-ce exact? (Mathilde F, Versoix)

Le locataire est lié par le contrat de bail qu’il a signé et ne peut s’en départir sans une résiliation en bonne et due forme, cela même lorsque le contrat est signé quelques temps avant la date de son commencement ou lorsque l’entrée dans les locaux est postérieure au début du contrat. En effet, dès la signature du bail, les parties sont liées par les clauses qu’il contient. Dès lors, si le locataire souhaite se départir du contrat, il devra le résilier, même si celui-ci n’a pas encore débuté.

Le bailleur est quant à lui tenu de délivrer le bien loué à la date convenue. Usuellement, cette date correspond au début du contrat de bail. Cependant, il peut arriver que le locataire prenne possession de l’objet loué quelques jours après le début du bail, notamment si le bail débute un samedi, un dimanche ou un jour férié, mais également en cas d’accord entre les parties. Le bailleur respecte son obligation de délivrer la chose lorsqu’il tient les locaux loués à disposition du locataire à la date convenue. Le bailleur est en droit de ne pas remettre l’objet pris à bail au locataire qui ne respecte pas ses obligations, par exemple qui ne constitue pas de garantie bancaire. Dans ce cas, la remise des locaux pourra être reportée jusqu’à ce que le locataire respecte ses obligations, sans que la date du début du bail soit modifiée….

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BREXIT: commentaire sur la décision britannique

BREXIT: commentaire sur la décision britannique

La décision populaire britannique de sortir de l’Union européenne aura des conséquences économiques et politiques sur la Suisse. Cet événement se répercutera également sur le marché immobilier helvétique. Il devrait encore renforcer l’attractivité des placements immobiliers. En même temps, la demande de surfaces de la part des utilisateurs finaux devrait s’affaiblir. Ainsi, l’écart entre l’important intérêt des investisseurs pour la pierre et la baisse des impulsions de la demande devrait augmenter les risques sur le marché immobilier.